C’est l’outil qui permet de réguler l’état « énergétique » du corps (appelé « Qi », prononcé tchi). Il faut alors stimuler ou inhiber des points précis du corps au moyen d’aiguilles stériles et à usage unique, ou de massages digitaux.
Ces aiguilles ou massages vont agir sur des canaux énergétiques nommés Méridiens. Ceux-ci contrôlent et organisent les structures physiologiques du corps humain et notamment les organes.
Cette pratique ne « crée » rien, elle ne fait que transformer, améliorer, et déplacer « ce » qu’il y a déjà. C’est pour cela qu’elle doit être envisagée avec des abords complémentaires en diététique chinoise. Il faut parfois avoir recours à des techniques mécaniques ou musculaires (nommé Tuina, et qui serait sans doute la lointaine origine de l’Ostéopathie). Dans certains cas il est nécessaire d’utiliser de la pharmacopée chinoise. Ces différents aspects font partie intégrante de la santé selon la Médecine Chinoise.
La stimulation des points génère la plupart du temps une faible sensation de courant électrique ou d’engourdissement de la zone. Cette sensation est tout à fait normale, et signifie généralement une efficacité renforcée du point stimulé ou inhibé.
Ces points sont des zones de relais des fascia, ce qui expliquerait leur effet à distance. Cela agit sur de nombreuses fonctions physiologiques dans le corps. En effet les fascia (qui changent de nom en fonction de la structure qu’ils soutiennent : périoste, méso, épiploons, pie-mère, etc …) sont des tissus de soutien. Ils permettent également de maintenir notre posture, et de réguler les échanges à l’intérieur de notre corps.
