L’ostéopathie est une approche thérapeutique manuelle hollistique, ou globale, née au 19ème siècle aux Etats Unis. Elle fut codifiée par Andrew Taylor Still, médecin, ingénieur, et pasteur méthodiste.
Au regard de l’histoire, il semblerait que l’ostéopathie se soit inspirée de la partie manuelle de la médecine traditionnelle chinoise (Tuina). Elle s’est également enrichie du reboutement des améridiens. Ces techniques furent enrichies grâce à une excellente connaissance de l’anatomie et de la physiologie.
L’ostéopathie est basée sur le fait que le corps soit un ensemble indivisible. La structure (articulations et os) interagit alors avec la fonction (physiologie organique). La circulation sanguine apparaît également comme primordiale ; l’ostéopathie va permettre au corps de s’auto-réguler. C’est le concept d’homéostasie, emprunté à la médecine traditionnelle chinoise.
L’ostéopathie associe plusieurs gammes de techniques assez variées. Les techniques structurelles, le fameux « cracking », ne représente qu’à peine 20% des techniques de l’ostéopathie. L’ostéopathie fonctionnelle utilise la contraction musculaire pour corriger les blocages articulaires. Les techniques viscérales restaurent le « bon » fonctionnement des organes. Les fascia normalisent les tissus de soutien des os, des muscles, et des organes. Les techniques crâniennes corrigent les tensions des membranes du crâne. Elle améliore les troubles de circulation à l’intérieur du crâne. Ces divers concepts sont indissociables et nécessairement utilisés par tout ostéopathe.
Un nouveau modèle de traitement basé sur le concept de tenségrité. Il semble à ce jour le modèle biomécanique le plus abouti que l’ostéopathe formé puisse utiliser. Il est nommé alors biotenségrité !